# Pasdhommage pour Jacques Chirac !

La « chiraclette », une invention de l’ancien maire de Paris

Inutile de résumer ici la vie publique de jacques Chirac, elle est archie connue, des frais de bouche et emplois fictifs au revirement sur l’Europe, de la reprise des essais nucléaires à sa condamnation avec exemption de peine : une vie politique bien « remplie » conclue, enfin, par la première condamnation d’un président de la République. Passons sur sa maison-qui-brûle et sa reconnaissance de la responsabilité de la police française au Vel-d’Hiv : ce sont-là des paroles et postures politiques qui n’ont même pas convaincu son prope camp.   

Le reste, par contre, ressort de la gestion de la chose publique.

Ce serait un réel progrès démocratique qu’il n’y ait pas d’hommage pour un président condamné pour abus d’argent public : être élu, c’est (au mieux) un honneur que l’on vous confie et vous le perdez si vous n’êtes pas digne de la probité qui s’impose. C’est en réalité une charge et il faudrait en écarter ceux qui n’en supportent pas le poids ou celles et ceux qui n’en recherchent que le profit.

Refuser tout hommage public à cet ancien président malhonnête c’est affirmer que oui, les personnes qui occupent des charges électives publiques peuvent être traitées comme tout-un-chacun et qu’il faut exercer une vigilance toute spéciale à leur égard pour que la justice s’applique à eux. Car il vaut mieux dissuader les ambitieux et les profiteurs en leur promettant déshonneur et pauvreté à l’issue de leur mandat et laisser la place à de vrais citoyens – qui se sauront éjectables et contrôlés.

Pas de chichi, pas d’hommage à Super Menteur !