Oui, on peut gouverner une démocratie « à coups de référendum »

Dans une réunion débat de la Drôme, organisée le 24 janvier, E. Macron s’est invité en déclarant notamment : « On ne peut pas diriger un pays à coups de référendums ». Cette petite musique s’entend de plus en plus et pas seulement du côté d’E. Macron. En fait dans la conception macronienne de gouvernement c’est tout à fait exact. L’organisation des débats dans lesquels E. Macron s’invite et se place au centre en témoigne éloquemment. Cette petite musique s’entend ou se lit régulièrement avec des variations comme « on ne vote pas tous les quinze jours ».

L’introduction de référendums d’initiative citoyenne signifie une autre façon de gouverner, une rupture radicale avec la tradition républicaine française. Comme d’habitude, on néglige totalement l’expérience suisse, où depuis des plus de 130 d’années, on n’y vote pas « tous les quinze jours », mais quatre fois par an les votations citoyennes communales, cantonales et fédérales sont soumises aux votes des électeurs suisses.

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