Fake news ou désinformation ?

Article publié en intégralité sur le blog d’Antoine Bevort. Antoine Bevort est sociologue, auteur de Pour une démocratie participative

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Le rapport note dans un section spécifique consacrée à cette question que « Ce qui a commencé comme une préoccupation par rapport au problème étroit des nouvelles complètement inventées a depuis suscité un regain d’intérêt pour le problème beaucoup plus large de la désinformation en ligne. »

En effet, le problème est plus général que la diffusion des fake news.  Il porte sur le mode de traitement de l’information par les médias, sur des pratiques partiellement légitimées par certains journalistes. D’où la suggestion de parler de « désinformation » (disinformation) ou de « mésinformation » (misinformation) plutôt que de fake news. Par ailleurs, comme le souligne justement le rapport, cette crise de la confiance est un fait qui affecte toutes les institutions des pays démocratiques.

L’usage de l’expression « fake news » renvoie de fait à une grande diversité de pratiques informatives. Le sens donné à cette expression diffère grandement selon les locuteurs. Par rapport aux politiciens et aux médias qui stigmatisent le plus souvent les « populistes », la propagande russe, les sites complotistes et les médias sociaux, les inquiétudes des internautes apparaissent plus complexes et montrent que ceux qui stigmatisent les fake news n’échappent pas à la critique.

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